Catherine LOCANDRO, Pour que rien ne s’efface, Éditions Héloïse d’Ormesson, 205p.
Lila Beaulieu est morte. Qui se souvient de Lila Beaulieu, cette actrice qui fut l’événement du festival de Cannes 1967 ? Elle était éblouissante de jeunesse, de beauté, de fraicheur dans le film La chambre obscure de Dan Marquand. Elle en fit tourner des têtes celle qu’on surnomma la Garbo française. Mais aujourd’hui, Lila Beaulieu est décédée, son corps a été retrouvé dans son appartement.
Qui était-elle vraiment ?
Depuis la découverte de son cadavre jusqu’à son enfance modeste au Cannet, Catherine Locandro laisse la parole aux témoins de la vie de l’actrice… Un peu comme une ronde schnitzlérienne, ceux qui ont partagé de près ou de loin la vie de Lila Beaulieu (ou Liliane Garcia) partagent leurs souvenirs… Et ainsi, de chapitre en chapitre se dessine le portrait d’une femme qui connut la gloire éphémère, le drame, Hollywood, la pauvreté.
Le lecteur ne pourra prendre que du plaisir à reconstituer le puzzle de cette vie… et ancrer dans ses souvenirs de cinéphile ou de destins incroyables le parcours de Lila Beaulieu…pour que rien ne s’efface.
Pour que rien ne s’efface, disponible ici