D’un côté, on a Bastien, lycéen, pianiste , passionné de musique et de Léa, une fille de sa classe, à la chevelure dorée aussi fine que des cordes de harpe. Mais le jeune homme a du mal à aller à sa rencontre. De l’autre côté, on a donc Léa. Et puis, il y a le nouveau conservatoire où se rend Bastien, et où, miracle, il retrouve la belle, violoniste, dans sa salle de cours. La rencontre se fait, la vraie. Le début d’une amitié… ou plus ?
Et puis un jour, Léa ne vient plus, ni au conservatoire, ni au lycée. Que s’est-il passé ?
Voilà donc le début du premier roman d’un adolescent, Léopold Grafé, qui à 17 ans s’est donné la discipline d’écrire une œuvre complète. Et déjà un prix, le Laure Nobels, qui récompense et promeut des jeunes auteurs (15-19 ans les années impaires ; 20-24 les années paires) !
Le pari est réussi puisque le récit a une vraie construction : un jeune héros bousculé dans son âme par la beauté d’une jeune fille, et qui, suite à sa disparition, veut en savoir plus… jusqu’à la fin, presque inévitable. Le tout rythmé par la musique qui constitue une véritable playlist à la lecture…. (qu’on aurait aimé voir imprimée à la fin)
On n’accroche malheureusement pas toujours aux dialogues un peu trop lisses, et qui manquent de rock, de pop, de modernité… Mais certaines descriptions sont vraiment réussies et constituent déjà des agréables moments littéraires.
Et tout agréable moment littéraire est toujours bon à prendre, surtout en période de confinement….
Léopold Grafé, la Mélodie du Sommeil, Ker Editions. 95 pages (très bien pour une fiche de lecture pendant la quarantaine)
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