LECTURE : « Astro boy, coeur de fer », par Nicolas Tellop

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Astro, le petit robot est une série d’animation sortie dans les années 80 et diffusée dans le Club Dorothée ou dans La bande à Grobo (émission pour enfants sur RTL Télévision, présentée par Franck Olivier, le chanteur du générique d’Astro).

Mais avant cela, c’était un  shōnen manga créé en 1952 par Osamu Tezuka, et parue jusqu’en  1968. Un succès mondial qui fixera, désormais,  le personnage dans la destinée littéraire du mythe du robot.

Et c’est cela qu’a voulu analyser Nicolas Tellop dans Astro Boy, cœur de fer, aux Impressions Nouvelles.

Tellop inscrit donc Astro dans la lignée du Traité de l’homme de Descartes, du Frankenstein de Mary Shelley ou,  de la référence évidente, Pinocchio, le classique italien signé Collodi.

Mais Tellop ne s’arrête pas que sur l’axe littéraire : la philosophie, la psychologie et l’Histoire sont des paramètres dont il faut tenir compte. Par exemple, Astro, (Atom en japonais)  petit robot orphelin né dans les années 50 n’est-il pas l’image du Japonais des mêmes années, orphelin de sa gloire, de son Empereur, suite aux catastrophes atomiques ?

Pour vraiment apprécier l’essai de Nicolas Tellop, il faudra, quand même, une certaine affinité avec le petit robot, héros de notre enfance. Les pistes explorées sont nombreuses et permettent de relire la BD ou de revoir l’animé avec un œil nouveau.

 

Nicolas TELLOP, Astro boy, coeur de fer, Les Impressions nouvelles. Disponible ici

 

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