Paris 1979. Un bordel. Une chambre éclairée par le néon rouge extérieur. Sur le lit, Jonah et une prostituée discutent. Musique de fond : La plus belle chanson du monde/C’est pas moi qui l’écrirai/La plus belle chanson du monde/Je le sais
Une chanson française dans le 2e épisode de Hunters sur Prime Video… Son interprète : Jacqueline Taïeb.
Je sèche, ce nom ne me dit rien… Une recherche Youtube, et je trouve 7 heures du matin. Mais bien sûr…Ça je connais, un morceau magnifique.
Mars 2023 : hasard du calendrier je reçois dans ma boite aux lettres, l’autobiographie dédicacée de … Jacqueline Taïeb Je chante si on me donne du chocolat.
Enfin plutôt qu’une autobiographie, Jacqueline précise » truc que j’ai eu envie d’écrire, une envie irrésistible… »
Tout commence dans une famille heureuse en Tunisie, la découverte d’Elvis et le départ pour un appartement parisien en 1956. L’ambiance devient plus pénible pour la jeune Jacqueline et elle se fait tristement surprendre par les sombres 7 heures du mat’ qui donneront le titre à son tube.
Le livre se poursuit sur les années 60, 70 et nous plonge dans les heurs et malheurs que l’on peut rencontrer dans ces années-là dans le show-bizz.
Jacqueline Taïeb évoque aussi avec nostalgie, plaisir ou amertume des rencontres : à vous de découvrir où placer Jeane Manson, Fugain, Maurane…
La chanteuse ouvre plusieurs pages de son livre à sa famille, des pages peu tendres, des pages qui refusent d’oublier des attitudes, des trahisons…
Cet article n’intéressera pas les fans de Jacqueline Taïeb : le livre, ils l’ont déjà lu.
Quant aux autres, je leur conseillerai d’abord écouter quelques titres : on en trouve ici sur le site de Jacqueline Taïeb. Une artiste se découvre d’abord par ce qu’elle propose dans son art de prédilection. Et si vous êtes séduit.e.s, alors, procurez-vous Je chante si on me donne du chocolat.
Jacqueline Taïeb, Je chante si on me donne du chocolat, éditions Jacqueline Taïeb, mars 2023.
Disponible ici
Ci-dessous, une longue interview de Jacqueline Taïeb, sur TV5 (« L’invité », Patrick Simonin)
