Jean-Baptiste Maunier retrouve Stéphane Kappes dans La Maison sur le toit

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Alors que Merlin de Stéphane Kappes est diffusé ce soir et demain sur la RTBF (lundi sur TF1), on apprend que Jean-Baptiste Maunier retournera sous la caméra du réalisateur dans un 6 x 52 minutes intitulé La Maison sur le toit.
Le tournage commencera fin novembre dans le sud de la France et la série sera diffusée sur France 2.

L’ histoire :
Dans la famille Elbert, tout est extrêmement banal : la mère ne tiendra plus très longtemps le ménage à bout de bras, le père est normalement obsédé de jupons, la fille, comme on pourra la comprendre, ne parle qu’à Dieu, et le jeune fils entre dans l’adolescence par la porte de la délinquance on line. S’ajoutent à ceux-là une pièce rapportée, Jérôme qui a élevé Marianne lorsqu’elle s’est retrouvée orpheline.
Tout ce petit monde habite au 14 rue Gagarine, dans une maison de ville décrépite mais néanmoins classée, propriété des Elbert par les femmes depuis cinq générations.
Mais lorsque ce dernier ciment familial s’effrite bientôt sous les coups de boutoir d’une procédure d’expulsion administrative abusive qui risque de les mettre à la rue, les appels à l’aide que Marianne, la maîtresse de maison, lance à ses aïeux en désespoir de cause, ont une conséquence aussi immédiate qu’inattendue : A son retour du cimetière, elle constate que sa mère, sa grand- mère et son arrière grand-père, tous trois occupants du caveau qu’elle vient de visiter, sont présents physiquement dans le salon, ne laissant pour tout refuge que la cuisine à son mari, ses enfants et consorts, terrorisés.

Ce phénomène aussi soudain qu’extraordinaire n’est pas pour déplaire à Marianne qui a devant elle trois saints à qui se vouer, sinon que les morts ne sont absolument pas ravis d’être là, tirés contre leur gré du repos éternel. Aussi sa joie est-elle vite nuancée, et c’est presque déçue qu’elle constate que la mort ne leur a rien apporté, ni en vision supérieure de la nature humaine ni en sagesse qui pourrait servir de guide aux vivants.
Au contraire, ces morts ordinairement présents dans la vie ne semblent éprouver aucun plaisir particulier, ni à se retrouver entre eux ni à côtoyer leur descendance. En fait, ils ne semblent préoccupés que de l’image qu’ils ont laissée dans la famille et ne sont curieux que de ce qui a pu advenir de ceux de leurs contemporains qui leur ont survécu. Dès lors, ils ne vont réellement s’intéresser au sort de cette maison et tenter de se rendre utiles uniquement parce que Marianne leur paraît être le seul gage de retour vers leur « sweet home » des morts.
Malheureusement pour certains d’entre eux, ils vont devoir attendre. 

 

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